à propos de la pratique du Sabre Laser – Par Cédric Giroux

« Je lis et j’entends beaucoup de chose sur la pratique du sabre laser depuis de nombreux mois, voire même depuis des années à présent.

Pratiquer le sabre laser est-il un art martial, un sport ou juste un truc de geek* ?

J’aimerais juste pouvoir répondre comme Obi-Wan Kenobi « d’un certain point de vue », les trois sont exacts. Mais rien n’est simple dans la vie, surtout quand on touche à quelque chose qui ne nous appartient pas : j’entends par là, l’arme et l’univers qui va avec.

Je pratique depuis presque 35 ans les arts martiaux. J’ai commencé avec le Karaté quand j’étais jeune, puis je me suis lancé à fond dans l’Aïkibudo, le Daïto Ryu Aïkijujutsu, le Katori Shinto Ryu, le Iai Yoseikan et le Iai Katori, jusqu’à aujourd’hui. J’ai eu la chance de pratiquer principalement le sabre japonais (bokken et iaito), mais également, le kodachi (le sabre court), le ryoto (la pratique du sabre long et du sabre court), le bo (un bâton long d’1m80), le naginata (fauchard à lame courbe) et un peu le tonfa.

De cette expérience, mon constat est sans appel : la pratique du sabre laser est un art martial.

En dehors du fait que cette arme est une pure création, replaçons-nous dans un contexte réel. Qu’est-ce que le sabre laser ? Une arme, principalement, qui a été utilisée pendant de nombreuses guerres ou simplement pour de la défense personnelle. Elle a été enseignée dans ces buts dans de nombreuses académies, Jedi ou Sith. Je vous laisse consulter toutes les pages de Wookieepédia ou Star Wars™ Holonet à ce sujet. Et si vous avez un doute sur la définition de « Art Martial », allez voir la page Wikipédia ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Art_martial.

Toutes les définitions liées à « arme » et « art martial » peuvent être appliquées à un sabre laser.

À présent, comment classer cette arme fictive dans notre monde réel ? C’est là que les ennuis commencent. Il n’y a pas un seul art martial qui puisse définir la pratique du sabre laser. De ce fait, le sabre laser s’inspire d’énormément de pratiques différentes : le bâton, le katana, la canne de combat, l’épée, le sabre… mais pas seulement, car dans la pratique du sabre laser on peut retrouver des techniques manuelles, clés de bras ou poignets, coups de pieds, coups de poings, etc.

C’est en piochant dans les différents arts martiaux existants que certains fondateurs de groupes pratiquant le sabre laser se sont faits connaître. Mais au final, sur tous ces différents groupes existant de part le monde, un seul à réussi à élaborer un programme complexe et progressif : Terra Prime Light Armory.

Non seulement ce groupe a créé un véritable système martial, gratuit et à la portée de tous, mais a réussi également à rester cohérent par rapport à l’utilisation du sabre laser comme arme, et à l’univers dont il est issu.

Quand j’ai cherché à me former sur la pratique du sabre laser en octobre 2015, c’est tout de suite la richesse de ce système et l’expertise des membres qui composent ce groupe qui m’ont plu : expert en kung-fu, en escrime, en kendo, ou en arts martiaux historiques européens. Toutes ces personnes, et principalement les fondateurs de TPLA, Chad William et Matthew Stewart-Fulton, avec leurs expériences martiales, ont réussi à créer une pratique du sabre laser codifiée et cohérente.

J’entends déjà d’ici d’autres groupes dire qu’ils ont créé également leur propre système… Oui, sans doute.

Mais, ce système est-il gratuit ? Est-il accessible à tous ? Leur pratique est-elle sécuritaire pour leurs pratiquants ? Est-il cohérent avec l’arme et l’univers ? Est-il pédagogique et progressif ? Permet-il une évaluation des pratiquants ?

TPLA répond oui à toutes ces questions. Pour les autres groupes, non, je ne crois pas…

J’aborde du coup une autre partie de la pratique du sabre laser : la pratique sécuritaire. Je ne parle pas encore de sport à la touche, je parle juste de faire pratiquer deux personnes en coopération avec des lames en polycarbonate qui peuvent briser des os, comme peut le faire un sabre en bois (bokken). Là aussi, dans la pratique des arts martiaux, il faut pouvoir enseigner et transmettre certaines valeurs : le contrôle de soi, le contrôle de l’arme que l’on manipule, les fondamentaux de la pratique martiale, la cohérence de l’arme que l’on utilise, sa philosophie. Comment peut-on faire pratiquer des enfants ou des adultes des techniques martiales sans protection ? On peut le faire, bien sûr. Moi qui ai pratiqué le Katori Shinto Ryu de nombreuses années, c’est possible. Mais alors, pourquoi mettre les gens en protection ?

Hé bien, c’est que certains groupes ont décidé de sortir de la coopération, comme le combat chorégraphié, et faire du sabre laser un nouveau sport à la touche.

Le sabre laser est-il un sport de combat ? Oui, sans doute. Mais quelles en sont les règles ? Et là, tout devient encore plus compliqué.

Tout le monde veut que son système de combat soit le meilleur. On a de tout. Du béhourd suréquipé à l’ultra-léger qui se veut contrôlé.

Le sport est une déviance de l’art martial. Il veut essayer de reproduire ce que pourrait être un combat réel. Dans un sens, c’est le sport qui actuellement pervertit la pratique du sabre laser. Parce que tout le monde veut créer un nouveau sport de combat à la touche avec cette arme de lumière.

Là encore, je pose quelques questions simples : vos pratiquants sont-ils correctement protégés** ? Votre système veille-t-il à l’intégrité physique de vos pratiquants ? Votre système respecte-t-il la spécificité de l’arme ? Votre système respecte-t-il la spécificité de l’univers ? Si vous ne répondez pas oui à toutes ces questions, pourquoi pratiquez-vous le sabre laser ?

C’est pour cela que mon groupe et moi avons créé début 2016 un système de combat qui répond oui à toutes ces questions. Et c’est pour cela que la FFE et moi-même avons décidé de travailler ensemble dès juin 2017 et de créer cette entité qu’est l’ASL-FFE en avril 2018.

Parce que le challenge est là : rester proche de l’univers, respecter les spécificités de l’arme, faire du beau et pas forcément de l’efficace… parce que le public qui pratique le sabre laser vient de ces trois univers : le martial, le sportif et le geek.

Alors, pourquoi je martèle le fait que la pratique du sabre laser est un art martial ? Parce que sans pratique martiale, il ne peut pas y avoir de pratique sportive. Sans pratique martiale, il ne peut pas y avoir contrôle et perfection du geste. Sans pratique martiale, il ne peut pas y avoir de chorégraphie de combat efficace et réaliste. Sans pratique martiale, même le ludique devient incohérent…

Et c’est pour cela que la pratique du sabre laser ASL-FFE est basé sur le système TPLA. C’est grâce à lui et aux orientations de l’ASL-FFE que nous pouvons répondre « oui » à toutes les questions que j’ai posées ci-dessus. Le sport n’est qu’une déclinaison, tout comme l’artistique. Revenez aux sources, même si notre pratique se fait avec une arme imaginaire. Restez cohérents, vous n’en serez que plus crédibles.

* J’entends par « geek », les personnes qui cherchent le côté ludique de la pratique du sabre laser, avec du cosplay et des pouvoirs de la Force.

** La protection n’est pas, à mes yeux, un élément qui permet de taper sur l’autre comme un fou. La protection est là pour veiller à l’intégrité physique du pratiquant en cas d’imprévu. Car, si le risque zéro accident n’existe pas, notre devoir en tant qu’enseignant, c’est de faire en sorte de s’en approcher. »

Cédric Giroux, 2018.

Fondateur de l’Académie de Sabre Laser – SQY

Le système pédagogique

La pratique du sabre laser ASL-FFE est issu d’un système développé initialement aux États-Unis : le système « TPLA », pour Terra Prime Light Armory, nom de cette école de sabre laser formée en 2012.

Aujourd’hui, la pratique au sein de la FFE a évolué, intégrant l’expertise de maîtres d’armes formés au sein de la fédération, issus du fleuret, du sabre, de l’épée ou de l’escrime artistique. Cependant, la philosophie de la pratique ASL-FFE reste profondément ancrée dans le système TPLA à partir duquel elle s’est développée.

Ce système permet l’apprentissage du maniement du sabre laser, et se veut donc progressif. Il commence avec un noyau et s’étend vers l’extérieur. Chaque étape est un pas de plus vers la maîtrise de l’art. Le système n’est pas un style mais plus une façon d’appréhender tous les styles de sabre laser existants. Ces formules tiennent plus de la philosophie du combat, des axes d’entraînement, et des principes qui visent à guider et à informer, plutôt que des instructions à suivre à la lettre. Ce que la plupart des personnes appellent un style ne sont ni plus ni moins que des exercices. Le système fait la distinction entre les styles. Il reflète l’histoire et la progression du pratiquant dans l’art du sabre laser.

Le système est composé de quatre phases :

  • Les fondamentaux : ce sont la mécanique de base et l’objectif de la forme/théorie.
  • Les accélérations : ce sont des exercices et des entraînements conçus pour enseigner la formule.
  • Le dulon : c’est un exercice effectué seul et qui aide à l’apprentissage en combinant toutes les compétences assimilées dans une chorégraphie codifiée (kata).
  • Les vélocités : ce sont des exercices à deux qui permettent de développer les compétences au combat de chacun des pratiquants.

Chaque phase est une étape nécessaire pour la compréhension du style. Les fondamentaux conduisent aux accélérations. Les accélérations au dulon, le dulon aux vélocités. L’étape suivante étant l’application dans le combat sous forme de duel entre les pratiquants.

Ce système est issu de l’Académie de Sabre Laser Américaine Terra Prime Light Armory (TPLA) à laquelle l’ASL-FFE est affiliée par son Fondateur, Cédric Giroux.

Les sept formes de sabre laser

Dans la pratique du sabre laser au sein de l’ASL-FFE (comme initialement dans le système TPLA), il existe sept formes classiques de combat au sabre laser. Chaque forme a un but et un objectif spécifiques dans l’apprentissage de l’art martial du sabre laser. Chacune de ces formes a une philosophie de combat. Chaque philosophie de combat doit être parfaitement assimilée avant d’atteindre une maîtrise complète. Les formes sont agencées d’une manière progressive, chacune menant à la suivante.
Les voici dans l’ordre :

Forme I : Shii-Cho

Forme de la Fondation ou Voie de la Détermination.
Variante adaptée au maniement à deux mains, il s’agit de la première forme enseignée aux apprentis, principalement à cause de sa simplicité et de sa capacité à s’adapter à tout type de situation. Cette forme utilise des mouvements amples, rapides et précis. À peu près tout utilisateur de la Force a appris cette forme dès qu’il a eu un sabre laser entre les mains.

Forme II : Makashi

Forme de l’Interaction ou Voie de l’Opposition.
Cette forme a été développée avec à l’esprit l’affrontement contre des adversaires munis de sabre laser. Mélange gracieux et fluide de défense, d’estoc et de contre-attaque, cette forme se caractérise également par une mobilité accrue afin de trouver une ouverture chez l’adversaire et de s’y engager. Le principal défaut de cette forme est son manque de puissance brute du fait de son maniement à une main.

Forme III : Soresu

Forme ou Voie de la Protection.
Cette forme est l’art défensif par excellence. Son concept est basé sur la défense pure, que ce soit contre des attaques à distance ou de mêlée. Son utilisation permet de protéger facilement toutes les zones du corps du pratiquant. En contrepartie, le sabre étant très proche du corps, il devient très difficile de placer des contre-attaques.

Forme IV : Ataru

Forme de la Transgression et de l’Action ou Voie de l’Agression.
Son concept est basé autour d’attaques et de défenses données avec beaucoup d’énergie. Forme de combat impressionnante, elle utilise des acrobaties ponctuées de précises estafilades et la capacité d’adaptation. Forme efficace dans un combat à ciel ouvert, il est terriblement difficile d’en anticiper les mouvements. C’est en revanche une des formes les plus éprouvantes du sabre, et elle requiert une efficacité et une précision toutes particulières sous peine d’épuisement du pratiquant.

Forme V : Djem So

Forme de la Synthèse ou Voie de la Persévérance.
Son concept est basé sur la manipulation de l’attaque adverse. Développée en tant qu’évolution de la forme Soresu jugée trop passive, il s’agit d’un style plus agressif permettant de créer une ouverture plutôt que d’attendre qu’elle apparaisse. Cette forme est basée sur le principe de la contre-attaque et de la domination de l’adversaire, que ce soit par la puissance brute ou par l’utilisation de ses propres attaques contre lui. Elle manque cependant de mobilité, et tend à favoriser l’agressivité et la domination chez le pratiquant, préceptes normalement éloignés de la philosophie des chevaliers lumineux.

Forme VI : Niman

Forme de l’Unification et de l’Harmonie, ou Voie de la Modération et du Diplomate.
Son concept est une combinaison équilibrée de toutes les formes précédentes. En cela, c’est en théorie la forme idéale. Elle donne une plus grande aisance vis-à-vis d’une situation immédiate, néanmoins son manque de spécialisation ne convient pas aux affrontements prolongés. Les pratiquants de cette forme sont des combattants complets, mais pas exceptionnels. À un niveau de maîtrise suffisant, il permet l’utilisation efficace de deux sabres laser.

Forme VII : Juyo / Vaapad

Forme de la Transcendance ou Voie de la Férocité.
Son concept est basé sur l’attaque pure, sans aucune défense. Cette forme est la plus controversée : mélange d’apparent contrôle de soi et d’une expression de rage dans le maniement du sabre, elle transforme l’arme en un tourbillon de coups directs, fulgurants et imprévisibles. Cette forme repose sur une base de feintes trompant l’adversaire avant de s’engouffrer dans la faille créée et d’y enchaîner une série de frappes jusqu’à ce que l’attaque porte. Assez belliqueuse, elle est exigeante physiquement, mentalement et techniquement, et nécessite une connaissance de soi accrue afin d’éviter de se faire submerger lors de sa pratique.

Vaapad : cette variante de la Forme VII est davantage un état d’esprit qu’une forme de combat. Elle requiert que l’utilisateur accepte et se serve de sa part sombre pour combattre. Elle vise à canaliser la fureur de l’ennemi pour en faire une arme implacable à retourner contre lui.

Cette progression décrit à la fois le développement des compétences du sabreur laser et le développement de l’utilisation du sabre laser historiquement. Le système peut être appliqué à presque chaque style ou art martial. La progression est destinée à aider les élèves à trouver leur chemin sur la voie.

Les quatre premières formes sont appelées, dans le système, les « piliers », parce qu’ils soutiennent la compétence générale sur laquelle est basée l’art du sabre laser. Les piliers doivent être assimilés avant de passer à la synthèse, car ce sont les éléments de ces formes qui seront utilisés dans la suite du processus.

Des quatre piliers, la Forme I est la seule qui doit être abordée en premier. Bien qu’il soit recommandé de suivre la progression traditionnelle, on peut souvent avoir besoin de passer du temps sur un seul concept pour mieux le comprendre. Si des sabreurs sont compétents dans la défense, la Forme III ne sera pas une priorité pour eux. Inversement, si l’étudiant a besoin de développer sa condition physique et d’améliorer sa mécanique corporelle, la Forme IV peut être abordée après que les bases ont été posées.

La raison de cette progression pédagogique est que les quatre piliers doivent être en place. Après la Forme I, ils doivent être placés un à la fois, mais peuvent l’être dans un ordre choisi. Il est donc possible de rompre la progression chronologique traditionnelle et mélanger l’ordre des trois autres Formes après la première.

Il existe également des formes secondaires ou tertiaires dans la pratique telles que le maniement de deux sabres laser, du double sabre laser ou de la lance laser.

La Charte éthique de l’Académie

L’Académie de Sabre Laser de Saint-Quentin-en-Yvelines adhère aux principes suivants, issus du système d’enseignement TPLA, et vise à :

  • Développer l’utilisation des sabres laser LED de la même manière que les arts martiaux historiques, ceci dans un contexte moderne, réaliste et approprié ;
  • Transmettre ces arts et connaissances aux générations futures ;
  • Préserver les techniques développées par les générations passées ;
  • Promouvoir un mode de vie sain et actif.

Ce système est dédié aux principes suivants dans toutes leurs formes, et l’ASL-SQY s’emploie à les perpétuer dans sa pratique :

Excellence technique et pédagogique

L’Académie s’efforce de produire des supports pédagogiques professionnels, faciles à comprendre, et utiles. L’Académie est dédiée au développement de l’art du sabre laser afin de maintenir la technique et la pédagogie qui y sont liées à leur niveau le plus élevé.

Sécurité

L’Académie respecte les normes de sécurité les plus strictes lors des formations, des compétitions et des prises d’armes. Tous leurs représentants font toujours en sorte de promouvoir, d’utiliser, et de démontrer leur art avec des équipements de protection appropriés.

Accès libre

Tout le matériel technique de L’Académie (excluant les noms de marques, les musiques protégées ou déposées, etc.) est sous licence Creative Commons (Attribution – Partage dans les mêmes conditions), afin de permettre le libre accès et l’utilisation desdites techniques. Ceci est lié directement à l’objectif ci-dessus.

Communauté

L’Académie croie que c’est la passion collective pour ces arts, ces loisirs, et tous les médias qui y sont rattachés qui nous pousse vers l’avant. Elles sont dédiées à donner aux gens l’occasion de participer et d’enrichir toute conversation liée à la communauté. Rencontrer et se faire de nouveaux amis est quelque chose de très important pour eux.
En particulier, l’Académie perpétue ce principe au sein de la FFE via le réseau des clubs affiliés et les rencontres qui en découlent.

Promotion de toute compétence permettant d’être en forme et de vivre en bonne santé

L’Académie croie que la pratique de ces arts permet de se forger un caractère et peut servir à promouvoir l’activité dans la vie quotidienne, le respect, la discipline, l’aide à la résolution de problèmes, la résolution des conflits et l’estime de soi.

Production d’éléments gratuits

L’Académie ne produit pas de matériel dont les buts seraient différents de ceux mentionnés ci-dessus. Dans cet esprit de partage, tout le matériel est disponible à tout le monde, partout et gratuitement. L’Académie peut organiser des événements, des formations et des stages payants, mais ceci uniquement pour dédommager l’encadrement des formations ou pour couvrir les dépenses. L’Académie participe à des événements caritatifs et aide à amasser des fonds pour les organismes de bienfaisance locaux.
À titre d’exemple, l’Académie participe chaque année au Téléthon organisé par la ville de Voisins-le-Bretonneux et organise régulièrement des initiations dans le cadre de divers événements locaux au sein de la communauté de communes de Saint-Quentin-en-Yvelines.